La SNSM, une seconde famille pour les Quesnel

La famille Ques­nel se trans­met depuis plusieurs géné­ra­tions le goût du sauve­tage

La SNSM, une seconde famille pour les Quesnel
La SNSM, une seconde famille pour les Quesnel

C’est avec Claude, le grand-père, que tout a commencé en 1991 alors que les moyens de la SNSM étaient plus que limi­tés : une petite embar­ca­tion équi­pée d’un moteur de 20 CV avec laquelle les sorties par mauvais temps étaient impos­sibles.

Thierry, marchant sur les traces de son père, rejoint l’équi­page bréha­lais en 1995. En 2005 la station mont en puis­sance avec une vedette de 9 m équi­pée de deux moteurs de 115 CV. Aujour­d’hui Thierry n’em­barque plus mais il reste indis­pen­sable : il s’oc­cupe de l’en­tre­tien (et de la conduite) du trac­teur, de la remorque et de la vedette. 

Méla­nie, son épouse, en coulisse depuis une douzaine d’an­nées, a rejoint l’équi­page depuis 2019. Seule femme à embarquer sur Roque­reuil (SNS 444), elle appré­cie la bonne ambiance du groupe qui permet de combi­ner le sérieux exigé par la mission de la SNSM et la convi­via­lité.

Enfin Léo, fils de Méla­nie et Thierry, en classe de 6ème au collège de la Vanlée, est toujours présent à la station avec ses parents. Il observe les uns et les autres au cours des entrai­ne­ments en atten­dant d’avoir 17 ans pour suivre la forma­tion SNSM. Une fois le diplôme en poche, il fera comme ses parents et son grand-père.

Extrait de l’ar­ticle de Philippe Canuet, Ouest-France.